L'attribution de la Coup du monde 2023 à la France avait fait couler beaucoup d'encre en 2017. L'Afrique du Sud et l'Irlande avaient notamment critiqué le lobbying de la délégation tricolore pour obtenir des votes ainsi qu'une trop grande opacité dans le processus décisionnaire. En vue de l'attribution des deux prochaines éditions des Coupes du monde féminines (2025 et 2029) et masculines (2027 et 2031), World Rugby a donc décidé de jouer la carte de la transparence totale. Pour rappel, la France postule également pour organiser le Mondial féminin en 2025. Alors que le vote avait eu lieu à bulletins secrets en il y a trois ans, la fédération internationale a précisé que le scrutin sera électronique public.
De plus :
- Le Conseil prendra en considération une évaluation technique basée sur les risques des candidatures réalisée par le conseil d'administration de la Rugby World Cup et des experts indépendants, plutôt qu'une recommandation
- les dossiers de candidature et les rapports d'évaluation seront publiés.
- Lorsque la décision ne concerne que des candidatures d’une nation seule, aucun candidat ne pourra voter au moment de l'attribution (comme c'était le cas précédemment)
Le président de World Rugby Bill Beaumont a commenté cette annonce via le site de la fédération internationale : "Au cours de mon deuxième mandat, je me suis engagé à mettre en œuvre des améliorations importantes concernant la gouvernance en imposant plus de transparence, de clarté et de cohérence dans nos processus de prise de décision." Notez que le processus de sélection du pays hôte débutera en février 2021 et se terminera en mai 2022 par un vote du Conseil de World Rugby.