Si Owen Farrell était Français...
- on l’aurait, notre grandisse
- on l’aurait, notre grand capitaine
- on aurait crié au scandale à chaque fois qu’il subissait un plaquage haut...
- ... et on aurait fermé les yeux à chaque charge à l’épaule. “Bof, il avait qu’à se baisser, l’autre !”
- personne ne le trouverait arrogant. Seulement “Français”
- il ferait la couverture des Dieux du Stade, et tout le monde le trouverait beau gosse
- il serait détesté en Angleterre...
- ... et partout ailleurs. Sauf en France, donc
- le XV de la Rose jouerait avec Ford à l'ouverture, et une paire de centres Tuilagi - Slade. Toujours solide !
- sur Facebook, les supporters tricolores ne sauraient pas qui insulter : Chris Ashton n'est plus là non plus
- on aurait dit de lui qu’il avait été avantagé pour jouer chez les pros, parce qu’il est un “fils de”
- son père aurait été une ancienne star de l'UTC, puis des Dragons Catalans
- Owen jouerait au Stade Toulousain, le club rouge et noir référence dans l’Hexagone
- mais il aurait été formé au RC Vannes : le prénom Owen est issu de "odo" et "win", qui signifient “riche” et “ami” en breton
- ou alors, il s’appellerait Eugène Farrelle, la version bleu blanc rouge de son nom
- son énorme raté en Champions Cup ? Certains supporters y verraient une nouvelle “poitrenade”
- on l’aurait qualifié de “nouveau Michalak”
- ou de “nouveau Talès” dès le premier match raté
- d’ailleurs, on l’aurait écarté après une mauvaise performance collective, dont il aurait été le seul tenu responsable
- en fait, si Owen Farrell était Français, il n’aurait que 18 sélections. Soit autant que Jules Plisson
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