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Euro 2020 - Quels postes au rugby pour les Bleus du football ? On relève le défi !

L'équipe de France de football débute son Euro ce mardi soir, face à l'Allemagne. Mais quels postes occuperaient les Bleus s'ils passaient au ballon ovale ?

Clément Suman 15/06/2021 à 16h00
WTF - Quels postes au rugby pour les Bleus du football ? On relève le défi !
WTF - Quels postes au rugby pour les Bleus du football ? On relève le défi !

Karim Benzema : le n°10

Grand talent. Sang froid. Attire la lumière. Capable de marquer mais surtout de faire jouer autour de lui. Cible facile des critiques quand l’équipe ne tourne pas rond. Qui d’autre que KB9 pour jouer à l’ouverture ? Et d’ailleurs, “Ntamack ou Jalibert” n’est qu’un pâle remake du classique “Benzema ou Giroud”.

Lucas Hernandez : le 2e ligne

Le football, comme le rugby, est de plus en plus aseptisé. Les tacles sont moins violents, les duels moins dangereux. Pour autant, avoir un joueur capable de mettre des coups en douce (ou pas) est toujours utile, à l’image de ton 2e ligne qui fait du bien à l’équipe en faisant le ménage dans un ruck. Ce rôle va parfaitement à Lucas Hernandez.

Presnel Kimpembe : l’ambianceur

On a tous ce joueur dans notre équipe. Peu importe son match, c’est lui le roi de la 3e mi-temps. Au club house, il anime la cérémonie du cagolin, et veille à ce que tout le monde prenne au moins un verre. Dans le bus, c’est lui qui gère la sono et lance le Paquito Chocolatero ou la Boiteuse. Chez les Bleus, c’est un peu le rôle du défenseur parisien. Indispensable. 

N’Golo Kanté : le 3e ligne gratteur

Le rugby évolue, et mesurer 1,68m doit-il être forcément rédhibitoire pour jouer en 3e ligne ? Au haut niveau peut-être, mais en Fédérale, sur un malentendu… C’est qu’à force de le voir récupérer et trier les ballons au milieu de terrain, on imagine parfaitement le joueur de Chelsea comme un véritable poison dans les rucks, capable de gratter pour récupérer de nombreuses pénalités. Avec ses 18 poumons, Kanté serait absolument partout. Bref, un Steffon Armitage de la grande époque.

Léo Dubois : le mec de la réserve

Il est là, et personne n’en parle. Il n’est pas là ? Personne n’en parle non plus. Pourtant, s’ils “font le nombre”, ces joueurs sont totalement indispensables dans un groupe. Vieux briscard ou petit jeune, ambianceur et polyvalent, ils prouvent qu’on peut faire du sport et s'amuser sans forcément être à fond dans la compétition. Si Dubois n’est pas un cador du football mondial, on lui souhaite d’être champion d’Europe pour ramener la Coupe à la maison.

Kylian Mbappé : l’ailier

Avec un surnom comme “la grenouille”, Mbappé a déjà tout de l’ailier moderne. Mais ce sont surtout ses immenses qualités de vitesse qui en feraient un excellent joueur à ce poste. Une fois décalé, personne ne le revoit. Tueur dans les 16m50, tueur dans les 22m. 

Adrien Rabiot : supporter de l’UBB

Qui d’autre que le Duc pour supporter l’UBB (ou le Racing 92), en chemise blanche, pull noué sur les épaules et mocassin à gland ? L’histoire est belle : recalé du Mondial 2018 comme l’UBB des phases finales, Rabiot va enfin disputer une grande compétition internationale, l’année où Bordeaux-Bègles atteint les ½ du Top 14.

Steve Mandanda : le Camille Chat

Lui aussi est présent dans presque chaque club ou sélection. Excellent joueur ? Oui. Sauf que toute sa carrière, il subit la concurrence d’un joueur de calibre supérieur. Le XV de France a eu Dimitri Szarzewski ou Camille Chat, dans l’ombre d’Ibanez, Servat, Guirado ou Marchand. Le pauvre Mandanda est, lui, de la même génération qu’Hugo Lloris, le capitaine des Tricolores. 

Didier Deschamps : l’entraîneur

Bon, pour celle-ci, on ne se mouille pas vraiment. Mais avouez que son profil a de quoi inciter au respect. Né à Bayonne (son père a joué au Biarritz Olympique), DD est un ancien capitaine tricolore. Son palmarès est immense, en club comme en sélection. Le profil parfait pour embrasser par la suite une carrière de sélectionneur, comme on le voit très souvent au rugby. Connu pour tenir son groupe d’une main de fer, adepte des déclarations bien senties en conférence de presse, Deschamps aurait tout pour régaler les journalistes du monde de l’Ovalie.

Olivier Giroud : le beau gosse

On finit en beauté (vous l’avez ?) avec l’attaquant français, dont le parcours (Grenoble, Montpellier ou des clubs londoniens) ne ferait pas tâche sur un CV de rugbyman. Il est beau, il est fort, on crie son nom dans les tribunes (mais jamais le tien, bizarrement…) : de quoi attiser la jalousie s’il ne marque pas au minimum un essai par match. Mais à la fin, c’est bien lui qui est mis en avant. Les Dieux du Stade ne s’y sont pas trompé, en le faisant poser pour l’édition 2014 du calendrier, au milieu des cousins de l’Ovalie.

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