À cette question, le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte a répondu par l'affirmative ce jeudi, alors qu'il était présent près de Lyon pour l’inauguration officielle du siège de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes. "Jacques est sous contrat jusqu’en juin 2020, et restera donc à la tête de l’équipe de France jusqu’à cette date-là. Il fera le Tournoi qui suit la Coupe du monde au Japon. Sa succession n’a pas été encore évoquée. On n’a rien envisagé. On n’est pas dans l’urgence. En plus, j’ai une entière confiance en Jacques Brunel", a-t-il précisé au journal Le Progrès. Pourtant, ce n'est pas ce que disait la FFR lors de son arrivée en urgence à la tête des Bleus en décembre 2017.
????️ @BernardLaporte_ à propos du nouveau sélectionneur du #XVdeFrance Jacques Brunel ???? pic.twitter.com/C1dwOGspHu
— FF Rugby (@FFRugby) 27 décembre 2017
À l'origine, le contrat de l'ancien manager de l'UBB devait prendre fin à l'issue du Mondial 2019. Soit au début du mois de novembre. Ce qui laissait à son éventuel successeur le temps de préparer le Tournoi des 6 Nations à venir. Soit en repartant sur un nouveau groupe de joueurs en vue de la Coupe du monde 2023 en France. Soit en faisant confiance une dernière fois aux "anciens" comme l'avait fait Saint-André après la défaite en finale du Mondial 2011 en Nouvelle-Zélande.
Quel futur pour Christophe Urios ?Le mois de juin 2020 n'est pas une date en l'air. Elle coïncide avec la fin de saison en Top 14. À ce moment, certains entraîneurs à l'instar des joueurs arrivent en fin de contrat. Pour l'heure, Christophe Urios est lié avec Castres jusqu'en 2019. Laurent Labit et Laurent Travers (Racing 92) ont signé jusqu'en 2022. Pierre Mignoni (Lyon) a un contrat qui court encore plus loin (2023). Seul Fabien Galthié semble plus "libre" puisqu'il s'occupe désormais de la formation au RCT après seulement une saison comme manager. Quant à Guy Novès, il est toujours en conflit avec la FFR.
XV de France - Guy Novès réclamerait plusieurs millions d'euros à la FFR
