Ouf ! Au terme d'une rencontre fort intense et âprement disputée, vous avez vu que les Bleus se sont imposés face à l'Argentine ce samedi soir. Et si tout n'a pas été parfait, les Tricolores ont su gagner une rencontre qui avait tout du match piège. Néanmoins, l'écart (29 à 20) aurait pu être plus grand si certaines décisions arbitrales avaient été en faveur de la France. On pense notamment à l'essai de Carreras en fin de match, accordé alors qu'un en-avant de Boffelli semblait évident sur l'action, ou encore au croc-en-jambes qu'à reçu Matthieu Jalibert en fin de match, pas sanctionné d'un carton jaune alors que l'intention du défenseur paraissait claire...
ARBITRAGE. Mais au fait, l'essai de Carreras était-il vraiment valable ?Mais plus frustrant encore, c'est le magnifique essai d'Antoine Dupont peu avant l'heure de jeu et refusé pour un prétendu en-avant de Melvyn Jaminet près de 60 mètres plus tôt. Était-ce réellement la bonne décision ? Notre expert Dédé Puildébut nous éclaire :
Pour avoir une bonne approche de ce cas, il faut déjà revenir à la définition de l’en-avant.
En-avant : Quand un joueur perd la possession du ballon qui poursuit sa course vers l’avant (...)
Ici, l’image semble montrer que Jaminet perd la possession du ballon sur le plaquage. Il ne tient plus le ballon de la main. Les arbitres hésitent car Jaminet ne perd jamais le contact avec le ballon mais il perd le contrôle et donc la possession à un moment.
La décision de l’en-avant paraît la plus appropriée.
Néanmoins, il n'y avait donc ici rien de clair et évident. Et s'il est impossible d'affirmer ou d'infirmer que le corps arbitral s'est trompé sur cette décision, nul doute qu'au vu du nombre de décisions litigieuses en défaveur des Tricolores, un scandale n'aurait pas été loin si le résultat final avait été différent...