Tout d’abord le geste. Adam Thompson s’est en effet rendu coupable d’un stamping (à différencier du rucking, autorisé par le règlement) sur la tête du troisième ligne écossais de Perpignan. Selon Andy Robinson, le sélectionneur écossais, le joueur concerné a même eu de la chance de récolter simplement un carton jaune et aurait dû, selon lui, être exclu définitivement du terrain. Pour vous faire une idée, voici l’action qui fait actuellement débat :
Sauf que ce geste non maîtrisé a secoué le cocotier et a relancé le débat concernant la différence entre certaines sanctions. En effet le troisième ligne australien Rob Simmons a lui été suspendu 8 semaines pour son plaquage dangereux sur Yannicks Nyanga tandis qu’Eliota Fuimaono-Sapolu, centre des Samoa, a récemment été mis 3 semaines au frigo pour avoir insulté/moqué le jeune ouvreur anglais Owen Farrell sur Twitter (il faut dire que c’est un récidiviste). Ce dernier grondait cette semaine dans la presse : « J’ai pris trois semaines pour des Tweets sarcastiques. Et si j’avais rucké Farrell j’aurais pris une semaine ? C’est presque devenu comique ». Face à la montée des avis divergents, l’IRB a annoncé sur son compte Twitter : « L’iRB va réexaminer le cas comme le match a eu lieu sous sa juridiction. Si des changements interviennent, ils seront annoncés publiquement ».
Une affaire qui pourrait donc faire jurisprudence au niveau de l’IRB qui va devoir justifier la sanction définitive de Thompson sous peine que la colère monte encore d’un cran. Ou alors le barème des sanctions pourrait être modifié...