En 2011, l'actuel manager toulonnais, sélectionneur des Bleus entre 1999 et 2007, avait remplacé PSA à la tête de l'équipe varoise alors que ce dernier prenait la rênes de l'équipe de France. « Je les connais forcément très bien et je suis certain qu'ils sont complémentaires, » a rajouté Boudjellal dans La Provence ce lundi. Il estime que Saint-André n'est pas « à l'aise dans le rôle du méchant » alors que Bernie le dingue sait endosser ce costume à la perfection. Il a également une plus grande expérience du poste ainsi que ce qu'il faut « pour donner de l'énergie à un effectif et le 'booster'. »
Crédit vidéo : L'Equipe 21
Malgré le palmarès de Saint-André et de Blanco, dont il reconnaît la valeur, l'homme fort du Rugby Club Toulonnais pense en effet que leur discours n'est pas adapté à la génération de joueurs actuels :
On leur parle de maillot et d'engagement, mais là, on est dans le rugby des années 1980. Cela ne suffit pas ; cela ne suffit plus. Là, on a affaire à des joueurs issus du rugby moderne et dans le haut niveau, aujourd'hui, il n'y a pas que la valeur du maillot, il y a aussi des projets de jeu ambitieux. Les joueurs ont envie d'être épatés par des schémas et des stratégies tactiques plus que d'enchaîner des séances de travail trop longues ou qu'on leur dise de casser la tête de l'adversaire. Arrêtons avec les valeurs ancestrales ; il faut faire entrer le rugby français dans l'ère moderne. »
Alors Laporte est-il l'homme de la situation ? Le principal intéressé a répondu au micro de RMC.
Crédit audio : RMC