Vidéos

Dépression, tentative de suicide, le témoignage poignant de Nigel Owens [VIDÉO]

L'arbitre international gallois Nigel Owens est revenu sur une période très sombre de sa vie à l'occasion de la Journée internationale des hommes.

Thibault Perrin 30/11/2019 à 12h00
Nigel Owens se livre comme jamais.
Nigel Owens se livre comme jamais.

Video. Champions Cup. Quand Nigel Owens apprend la politesse à Simon ZeboVideo. Champions Cup. Quand Nigel Owens apprend la politesse à Simon ZeboTout le monde connaît le Nigel Owens qui aime parler avec les joueurs, leur balancer des piques et jouer avec les caméras. Mais l'arbitre international gallois n'a pas été toujours aussi à l'aise, avec son corps et sa sexualité. "A 24, 25 ans, j'ai vécu la période la plus sombre de ma vie". À l'époque, Owens était en dépression. Boulimique, accroc aux stéroïdes, il n'arrivait pas à s'accepter. "J'ai lu un article quelque part qui disait que la castration chimique était une solution pour ne plus avoir de désirs sexuels. Alors j'ai pensé : "la voilà la solution". J'ai - et ce que je pensais à l'époque - un remède. Parce que je ne veux pas être homosexuel". C'est ce qu'il a dit au docteur, mais ce dernier lui a répondu que ça ne fonctionnait pas comme ça. Ce qui l'a placé d'un état bien pire qu'auparavant. 

Les semaines ont passé et il en est arrivé au point que sa seule issue était de mettre fin à ses jours "et j'ai fait quelque chose que je regretterai jusqu'à la fin de ma vie". Il a laissé un mot pour ses parents, a pris de l'alcool avec des médicaments avec la ferme intention de se suicider avec une arme à feu. "Je ne pourrais jamais me pardonner pour ce que j'ai fait subir à mes parents quand ils se sont levés ce matin-là, qu'ils ont lu la note et pensé qu'ils reverraient plus jamais leur seul enfant". Par chance, il est tombé dans le coma en raison du mélange et n'a ainsi jamais pu mettre son plan morbide à exécution. Prévenue par ses parents, la police a fini par le retrouver. Juste à temps. Quand il s'est réveillé après deux ou trois jours passés en soins intensifs, le médecin lui dit qu'il avait été extrêmement chanceux.

À 20 ou 30 minutes près, il aurait été trop tard pour le sauver. Il a ensuite passé plusieurs jours à l'hôpital, ne pouvant pas dire à ceux qui venaient lui rendre visite ce qu'il avait tenté de faire, par peur, par honte. "Un jour, ma mère est venue après les heures de visite et elle m'a dit : "si tu tentes à nouveau de t'ôter la vie, "tu ferais bien de nous emporter avec toi car nous ne voulons pas vivre sans toi." C'est tout ce qu'elle a dit avant de partir. Ce moment a changé ma vie. Il y a des choses qu'on peut contrôler mais pas sa sexualité. C'est ce que je suis. Je devais l'accepter et ça a été mon plus gros challenge". Il révèle le rugby l'a aidé en ce sens car les gens l'ont accepté et il a pu être lui-même et se concentrer pour devenir un meilleur arbitre. "Je ne pourrais dire à quel point je suis reconnaissant envers le rugby et ses acteurs car sans eux, je ne serai pas là aujourd'hui."

Cote rotie
Cote rotie
Selon moi, il a été nettement mieux "accepté par le monde du Rugby" parce qu'il a dit qu'il aurait vraiment préféré ne pas être homosexuel. Ceci étant dit, je vois mal un arbitre de rugby professionnel parader sa "fierté" en string avec une plume dans les fesses du haut d'un char.
Droitdevant
Droitdevant
Moi je déteste son côté comédien et la façon qu'il a de se mettre en avant pendant les matchs. Après j'admets volontiers que c'est un très bon arbitre qui fait peu d'erreur et qui peut servir d'exemple au monde de l'arbitrage. Il a effectivement dû souffrir dans sa jeunesse et si le rugby lui a permis de s'accomplir dans la vie tant mieux.
lelinzhou
lelinzhou
J'ai effacé mon commentaire par erreur alors j'y remets. J'ai le plus grand respect pour monsieur Owens d'abords parce qu'il est arbitre et ensuite parce qu'il est un très bon arbitre malgré sa propension à occuper le devant de la scène. Et quand il met en scène les malheurs de sa seule vie privée sans jamais étendre son discours aux problèmes et à la discrimination des homosexuels dans la société homophobe d'aujourd'hui, ça reste du seul domaine de sa vie privée et je ne pratique pas le voyeurisme.
to7
to7
je l'ai toujours trouvé surcoté comme "meilleur arbitre du monde" (en même temps l'idée même qu'il y ait un meilleur arbitre du monde est en soi un peu absurde, dans la mesure où il ne peut y avoir de compétition entre eux) mais ce qu'il fait là est très positif, ça demande du courage de sa part, c'est terrible de se penser que l'homophobie est tellement intégrée qu'elle peut pousser quelqu'un à vouloir se renier
Pianto
Pianto
Fake news, complot british !! Ils tentent de nous faire croire qu'ils seraient humains alors qu'on sait bien qu'ils ne sont que de vils couards vivants dans leur sombre et humide cachot souillé d'immondices appelé "Grande Bretagne" par les ignorants ou les crédules, "Perfide Albion" par les plus lucides d'entre nous. Ils voudraient nous abuser avec des théories fumeuses selon lesquelles ils auraient eux aussi des sentiments alors qu'il est de notoriété publique, et un simple regard, en réprimant le naturel haut-le-coeur qui nous assaillira fatalement, vers l'oeil chassieux, la face suffisante pleine de morgue, d'un représentant de ce sous-peuple suffit à nous confirmer l'évidence. Ces êtres putrides dont les plus bas ressortissants sont placés, en fonction de leur gabarit honteux interrogeant sur les pratiques pharmaceutiques illicites inévitables des peuplades sans morale, de leur vilenie qui n'a d'égale que l'usage d'un idiome crasseux et vomitif imposé au monde par la félonie face aux accents chantants de notre belle langue sublimée par Voltaire, Hugo et Herrero, ou de leur âge emplissant de décrépitude les faciès repoussants aux bajoues tombantes et rougeaudes d'amateurs de mauvaise bière tiède, dans les rôles, au choix, de seconde ligne, d'arbitre ou de juge de la commission de discipline. Ils ne vivent, que dis-je, ils ne grouillent, que mués par un unique objectif : nuire à nos glorieux représentants rugbystiques, sur le pré, en inventant des hors-jeu ou des en-avants imaginaires, en commettant des gestes que l'honneur cocardier réprouve et en manipulant les sanctions de la commission de discipline de la manière la plus grotesque possible là où il n'y avait qu'expression de l'engagement viril inhérent à la défense de la patrie. Désolé, je ne suis pas si crédule, je ne suis pas de ces sous-membres de notre glorieux peuple, ni un footballeur, ni, pire, un lecteur de RR (Brrr, j'en tremble rien que de l'écrire...)
Derniers commentaires

Connectez pour consulter les derniers commentaires.