World Rugby a fait de la sécurité de ses pratiquants une priorité. En mars dernier, la fédération internationale annonçait le test sur plus de 700 joueurs et joueuses en Nouvelle-Zélande d'un protège-dent qui pourrait "changer la donne" en améliorant la détection et la prévention des commotions. Un peu plus tôt dans l'année, la Premiership avait également annoncé que des protège-dents connectés seront utilisés au niveau pour surveiller les joueurs. Plusieurs formations anglaises comme les Harlequins utilisaient déjà cette technologie depuis 2020. Ses résultats ont convaincu la ligue d'en faire bénéficier les autres clubs. La Ligue a mené des discussions avec ces derniers afin de poursuivre les tests sur la saison à venir ainsi que sur l'exercice 2022/2023.
• Collecter des données objectives au staff en temps réel pour aider à la prise de décision sur les incidents liés à un impact à la tête lors de l'entraînement ou des matchs ;
• Aider à planifier et à gérer la formation, via le tableau de bord des mesures de performance.
La technologie mesure l'impact sur la tête à partir de divers points de contact grâce à des accéléromètres et gyroscopes intégrés, capables de mesurer les accélérations linéaires et rotationnelles de la tête, lors des matchs et des entraînements. Après les premiers tests effectués au sein de l'équipe masculine des Quins et féminine de Bristol, il a été constaté les hommes ont connu un volume de contacts plus élevé à la fois à l'entraînement et en compétition que leurs homologues féminines. Il en était de même pour les avants qui étaient exposés à des volumes de contact plus importants que les arrières. Sans vrai surprise, le ruck présente de plus hauts risques de commotion. De plus, la hauteur du plaquage a affecté l'intensité de l'impact : les plaquages sur le bas du corps entraînant des impacts de plus faible intensité.