C'est notamment à ce moment là que Matanavou a profité de la supériorité numérique toulousaine (et peut être d'un écran de Maestri...) pour s'offrir un festival dans la défense d'Edimbourg. Sur une relance, il faisait parler ses appuis de feu et créait une brèche dans la défense... derrière, c'était le boulevard et l'arrière Brown ne pouvait plus le rattraper. A ce moment là les Toulousains menaient 14 à 7, avant que Laidlaw ne réduise la marque sur un drop avant la mi-temps.
Malgré cet essai et cet avantage au score, les Toulousains ont laissé filer la seconde mi-temps : maladroits dans le jeu, bousculés en conquête, fébriles sous les ballons hauts et assez faibles tactiquement avec de nombreux ballons rendus... tout allait de travers chez les rouge et noir. Poussés par les 35 000 spectateurs de Murrayfield, les Ecossais allaient donc arracher la qualification grâce à la botte de leur ouvreur Laidlaw (19-14 score final). Fairplay, Guy Novès a reconnu la supériorité des Ecossais, malgré quelques éléments qui ont joué contre le Stade selon lui. Le manager toulousain se montre également inquiet quant au comportement de ses joueurs en seconde période.
« Le premier essai encaissé où il me semble qu'il y a un en-avant écossais, la blessure de Picamoles ou les points ratés au pied de peu par Beauxis. Mais globalement, il faut féliciter les Ecossais qui méritent la victoire. Le Stade n'a pas joué à son niveau (…) Ce qui me gêne le plus, c'est d'être passé à côté de cette deuxième mi-temps. Cela ne ressemble pas au Stade Toulousain. Il y a des faits et des décisions qui ne correspondent pas. »
Les Toulousains devront donc se reprendre s'ils souhaitent conserver le Bouclier de Brennus... c'est désormais leur unique objectif.
« Le premier essai encaissé où il me semble qu'il y a un en-avant écossais, la blessure de Picamoles ou les points ratés au pied de peu par Beauxis. Mais globalement, il faut féliciter les Ecossais qui méritent la victoire. Le Stade n'a pas joué à son niveau (…) Ce qui me gêne le plus, c'est d'être passé à côté de cette deuxième mi-temps. Cela ne ressemble pas au Stade Toulousain. Il y a des faits et des décisions qui ne correspondent pas. »
Les Toulousains devront donc se reprendre s'ils souhaitent conserver le Bouclier de Brennus... c'est désormais leur unique objectif.