Ah les fêtes de fin d'année ! L'occasion de se retrouver, faire quelques accolades et manger, beaucoup manger... Quoi de mieux alors pour digérer qu'un peu de sport ? Ça tombe bien, une journée de Top 14 était prévue entre Noël et le jour de l'An ! Les joueurs ont donc voulu - à leur façon - passer l'étape des fêtes comme il le fallait. Mais Rochelais et Castrais étaient un peu plus pressés que certains pour se serrer les uns contre les autres et souhaiter la bonne année. Alors que Pierre Aguillon venait d'inscrire le premier de ses deux essais du match, un attroupement a éclos dans l'en-but castrais, voyant la majorité des joueurs s'effondrer contre les barrières de sécurité, sous les acclamations du public.
Sûrement une envie de se tenir chaud en cette période hivernale...
Des cartons, mais pas de marrons
Il est désormais bien loin le temps où l'on pouvait voir des rafales de coups de poings émerger d'une bagarre générale. Dans une époque dépourvue de la moindre technologie (au niveau rugbystique), cela passait totalement inaperçu et il était quasiment impossible pour l'arbitre de trouver le véritable coupable. En revanche, ici, les deux petits rebelles ont été attrapés rapidement par M.Poite, grâce à la vidéo. Ce dernier a alors sanctionné Jean-Charles Orioli (La Rochelle) et Christophe Samson (Castres) d'un carton jaune. Le premier pour avoir plongé sur un défenseur castrais qui était au sol, et le second pour avoir réagi. Et pourtant, aucun coup de poing n'a été recensé. Les deux fautifs ont donc pu se reposer dix minutes au chaud, pas une sanction si terrible que ça finalement.
Un week-end chargé en émotions
Rochelais et Castrais n'étaient pas les seuls à avoir hâte de se retrouver ce week-end. Lors du match en « prime time » opposant Toulousains et Toulonnais sur Canal+ dimanche soir, les échauffourées ont plusieurs fois stoppé le match. Au grand désarroi des amateurs de jeu, qui ont pu se consoler ensuite en voyant les Toulousains remporter le match avec une grande maîtrise sur leurs adversaires du jour (39 à 0). Comment expliquer alors ces nombreux accrochages ? Deux hypothèses. La première, c'est que la plupart des joueurs n'a toujours pas saisi le sens du mot Boxing Day. La deuxième, c'est que ces mêmes joueurs ont tous déjà choisi leur camp pour le clash Booba-Kaaris et qu'ils ont voulu lancer le pré-combat...
Crédit vidéo : Top Rugby.
