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RÉSUMÉ VIDÉO. Le XV de France new look s'incline en Argentine les armes à la main

On promettait le pire à ce XV de France, mais - et c'est Guy Novès qui le dit - les Bleus ont répondu aux interrogations.

Clément Suman 20/06/2016 à 14h00
Le XV de France s'est incliné en Argentine.
Le XV de France s'est incliné en Argentine.

Pas de Paul Pogba ni de millions de téléspectateurs, mais un belle rencontre de rugby. Ce dimanche soir, il n'y avait pas que Suisse - France et l'Euro 2016, il y avait également un test-match entre l'Argentine et un XV de France new-look, privé des demi-finalistes du Top 14. Alors, cette bleusaille - 10 joueurs ont connu leur première sélection - s'est-elle faite cuisiner façon asado ? Au contraire. Bien sûr, la défaite est là (30-19, score final) et le classement World Rugby (9e, derrière l'Ecosse) fait peur, à quelques mois des tirages au sort des poules pour le Mondial 2019. Mais les hommes de Guy Novès ont répondu présent dans le combat (c), ont envoyé du jeu dans le sillage d'un excellent Baptiste Serin. On regrettera simplement cette indiscipline en seconde période, et cette défense quelque peu friable...

L'indiscipline ? Symbolisée par ce carton jaune de Jefferson Poirot à l'heure de jeu. A ce moment de la partie, les Bleus ont pris l'avantage grâce à deux pénalités de Jules Plisson (17-19). Mais l'en-avant volontaire du pilier bordelais va permettre à Nicolas Sanchez de remettre son équipe dans le bon sens. La défense, elle, est coupable sur les deux derniers essais des Pumas. Sur la réalisation de Tuculet, l'excellent Montero mobilise - et efface - les deux centres tricolores, Julien Rey et Jonathan Danty. D'un bel off-load, il transmet intérieur pour son arrière, qui n'a qu'à courir jusque dans l'en-but : Hugo Bonneval n'est pas placé dans le dernier rideau et Jules Plisson n'a pas les cannes pour le rattraper.

Les deux Parisiens sont aussi coupables sur la dernier essai de la partie, qui enterre définitivement les espoirs bleus. En cause, cette fois ? La percée d'un... 2e-ligne, Guido Petti, qui profite d'un premier plaquage manqué de Louis Picamoles. Lancé, l'Argentin va carrément terminer sa course derrière la ligne de craie, grillant à la course Bonneval et Plisson. Mais tout n'a pas été noir pour les Soldats Roses : pour ses débuts en sélection, Rémi Bonfils a inscrit le seul essai français ! Et devrait, sauf surprise, être reconduit pour le second test. 

Découvrez le résumé vidéo de la partie :

Clément Suman

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Clément Suman

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Je plaque - bien que Porical
Je plaque - bien que Porical
Après l'essai du 3ème ligne, y'a personne qui a l'impression que le staff argentin est dans une tente au fin fond de l'Afghanistan ?
noComment
noComment
la défense a clairement manqué d'automatismes du haut niveau ( pourtant 7 joueurs viennent de la même équipe championne en titre ) et sur 2 des 3 essais argentins, le défenseur ne s'arrache pas ! et reste trop passif devant l'attaquant !
AKA
AKA
Globalement d' accord avec Artillon! J' ai bien aimé leur comportement mais ,hélas, ils ont fait ce qu' ils ont pu... quand on compare avec les autres matchs internationaux du WE on est très loin du compte et je ne vois pas comment combler ce "déficit" actuellement
skadub
skadub
Dommage que le résumé vidéo ... ne résume pas la partie justement mais uniquement les points marqués ... Comme beaucoup j'ai trouvé que du 1 au 9 on était bien par contre du 10 au 15, la catastrophe aussi bien en attaque qu'en défense. Le vrai test match ce sera le second ! En tout cas ce ne fût pas non plus la branlée tant annoncée pour une équipe formée en 15 jours. Un peu de chauvinisme : j'ai adoré Gourdon et Atonio ^^
artillon
artillon
Le résumé ne montre pas les longues séquences, malheureusement stériles, qu'on a sur imposer aux Argentins. Il nous manque 3 éléments essentiels : - une défense qui parvient à palier les franchissements. Le problème n'est pas de se faire trouer (toutes les nations subissent des franchissements), mais le repli après franchissement n'est pas assez bon, pas assez rapide. Derrière le premier rideau, on a souvent l'impression qu'il n'y a personne pour stopper l'offensive adverse. Le manque d'automatismes fournit une excuse aux joueurs, mais il est clair que l'on a connu des défaillances individuelles qui sont inquiétantes (Plisson notamment, comment un joueur qui n'aime pas particulièrement défendre pourrait à l'avenir s'améliorer sur cet aspect du jeu, je ne vois pas...). - nos attaques manquent de vitesse et de percussion. On multiplie les temps de jeu, ce qui est bien, et on est parvenu à récolter des pénalités, mais on ne parvient quasiment jamais à déstabiliser les défenses adverses. On a marqué 7 essais durant le tournoi et c'est un problème qui dure depuis plusieurs années (manque de talents, manque de vitesse purs chez nos ailiers ou joueurs pas à leur poste sont une explication, mais également un rugby trop axé sur le combat et non sur la prise d'initiatives et sur les décalages). Avec Novès ça commence à changer mais c'est vraiment le début. Dubois a un énorme chantier devant lui. - Améliorer le jeu au pied, notamment face au but. Trouver un (plusieurs ?) buteur(s) régulier(s) qui peuvent te faire gagner des matchs. Je prends Plisson encore une fois. Défaillance dans le match épique de Twickenham (55-35) où nous pouvions mener 20 à 8. Défaillance dans ce premier match où nous pouvons 6 à 0 puis 9 à 3. Après il s'est bien repris mais toute équipe de haut niveau possède un grand buteur. Le rugby français ne cesse de louvoyer depuis des années sur cette question, ne la prenant pas suffisamment au sérieux. Il est vrai que la pénurie de grands 10 rejoint certainement cette pénurie de buteurs de classe internationale). Or la question n'est pas prête d'être réglée. On a au moins 3 grands talents en 9, et à peine un bon joueur en 10 (qui n'a pas été épargné par les blessures). La France a une bonne conquête, elle ne l'a jamais perdu d'ailleurs, et c'est un point qu'il faut souligner.
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