On l'imaginait mal sous un autre maillot que celui du Stade Toulousain, mais on s'était presque habitués à le voir sous la tunique des Saints. Parti pour trois ans de l'autre côté de la Manche, celui qui se faisait déjà appeler "King Louis" par les supporters de Northampton ne sera finalement resté qu'une année en Angleterre. Une expérience qui l'aura tout de même fait grandir. Et ce, aussi bien comme joueur qu'en tant qu'homme. Selon lui, le rugby tricolore a beaucoup à apprendre de son voisin anglais, que ce soit au niveau de la préparation, de la mentalité mais aussi du format du championnat qui permet aux joueurs de s'exprimer plus facilement et de progresser. Crédit audio : RMC
Au bout du compte, c'est le XV de France qui pourrait en tirer le plus de bénéfices. Après une tournée ratée en Afrique du Sud soldée par trois revers en autant de matchs face aux Springboks, Louis Picamoles estime que les Bleus sont en retard. La France fait face à un "énorme chantier" pour le combler. Le manque de forme physique des Tricolores en fin de saison n'explique pas tout. Certaines mesures ont été prises, à commencer par une intersaison allongée et une mise à disposition des internationaux plus importante, et il s'en réjouit. Mais il faudra aller plus loin et cela prendra sans doute du temps pour rivaliser avec les meilleures nations de l'ovalie.Crédit audio : RMC
Cela fait d'ailleurs partie des arguments qui l'ont poussés à revenir en France. L'envie du MHR de le récupérer, la présence de Vern Cotter à la tête du groupe ainsi que l'arrivée de joueurs de classe mondiale ont également pesé dans sa prise de décision. S'il revient dans son club formateur, avec un contrat de trois ans à la clé, ce n'est pas pour se tourner les pouces mais pour remporter des titres. Une manière pour le joueur de 31 ans de "boucler la boucle". "C’était quelque chose d’important pour moi de finir ma carrière à Montpellier, et ça l’était aussi pour ma famille", explique Louis Picamoles sur le site du club.Crédit audio : RMC