Le week-end dernier, plusieurs matchs ont été marqués par des décisions arbitrales ayant entraîné de vives réactions de la part des supporters et des joueurs. Celle qui a sans doute été la plus commentée, concerne le match entre Grenoble et l'UBB et un essai refusé au talonneur Loïck Jammes à la 45e minute de jeu malgré l'usage de la vidéo. Pour Didier Mené, interrogé par L'Équipe, M. Attalah, "n'a pas les éléments pour juger, pas la netteté d'image sur l'écran de contrôle pour juger immédiatement." Si le TMO avait les cartes en main, c'est finalement "l'arbitre de touche qui a décidé. Il était le plus proche de l'action." Il indique cependant qu'il s'y a eu une erreur, des sanctions en interne seront prises contre les officiels concernés.
VIDÉO. Top 14 - Coup de gueule et Mannequin Challenge après le match animé entre Grenoble et l'UBBDu côté des Grenoblois, certains que Jammes a bien aplati sur la ligne et non devant celle-ci, on évoque une succession de fautes arbitrales en leur défaveur. Pour Jonathan Wisniewski, qui a "la rage", c'est la goûte de trop. Sans parler de persécution, il estime dans les colonnes du quotidien sportif que le club isérois a plusieurs fois été lésé, mais que "tout le monde s'en fout" car cela ne concerne pas une grosse écurie du Top 14. "Si l'inverse s'était produit, ça aurait fait scandale", ajoute-t-il en référence aux actions "ultra litigieuses" qui ont émaillé la fin de la rencontre à Clermont lors de la 10e journée. "A la fin du match, je croise Morgan Parra qui me dit : 'je ne comprends pas que l'arbitre ne siffle pas pénalité". M. Attalah, comme l'ancien joueur Thomas Lombard, de rappeler que les arbitres sont humains qu'ils peuvent se tromper comme les joueurs.
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— 19H30 SPORT (@19H30SPORT) 14 novembre 2016
Des comportements louables de leur part qui ne rendront pas les points perdus en route par le FCG. Lequel n'a d'ailleurs pas été le seul "petit" club touché par des décisions contestable. Mieux classé que les Grenoblois, le LOU est passé tout proche d'un succès à Montpellier (25-20) lors d'une fin de match marquée par plusieurs mêlées proches de l'en-but. Si l'arbitre a distribué plusieurs cartons jaunes aux locaux, il n'a pas accordé d'essai de pénalité. Logique selon Didier Mené : "un essai de pénalité ne peut pas être accordé pour une mêlée à dix mètres. Au-delà des cinq mètres, ce serait une grave erreur d’arbitrage." Quant à la lanterne rouge Bayonne, elle a bien gagné face à l'ASM en dépit du carton rouge adressé à Broster. Une sanction sévère confie le patron des arbitres pour qui le jaune aurait été plus approprié. "A chaud, l’arbitre pense que c’est dangereux. Pour moi, c’est un cas différent de ceux de Schuster (Pau-Bayonne) et de Plisson (Stade Français-Castres)".
VIDÉO. Top 14. Bayonne s'offre Clermont malgré la chevauchée de 60m d'Iturria et le rouge de Broster