Et si le Stade Toulousain révolutionnait les entraînements de rugby ? Le “Dropkick” est fabriqué à seulement quelques kilomètres de son centre d’entraînement. Utilisé depuis déjà 3 ans, il permet de travailler le jeu aérien. Quels en sont ses risques ? Quelles en sont ses vertus ? Parmi les risques, la dénaturalisation de ce sport. En effet, les anciens se targuent probablement de n’avoir jamais eu l’aide d’un “robot” pour s’entraîner. De plus, comment allez-vous demander à Joris Segonds de ne plus taper des coups de pied de 70 mètres le mardi matin ? Les puristes seront à n’en pas douter contre de pareilles avancées. Ils auront tout le temps de débattre là-dessus non loin d’une buvette le dimanche après-midi.
En revanche, pour les plus ouverts d’esprit, c’est une machine qui peut apporter des solutions. Premièrement, il en va de la santé notamment musculaire des joueurs. Qui ne s’est jamais claqué en tapant un coup de pied à l’entraînement ? Et quel arrière amateur n’en n’a pas marre de s’entraîner sous les saucisses de son ouvreur remplaçant ? Fini les claquages inutiles et place au rêve américain. Effectivement les lanceurs de balles sont utilisés depuis des années aux États-Unis. Au football américain ou encore au baseball, la machine a déjà remplacé l’homme. Les résultats sont plus que bluffants. Les exercices sont toujours plus précis et la qualité des entraînements n’est plus à prouver. Véritable progrès ou investissement inutile ? À chacun son avis face à un sujet qui pourrait faire parler à l’avenir.