Premier 6 Nations comme capitaine, et premier Grand Chelem... pas mal ! Pourtant, le natif de Rotorua en Nouvelle-Zélande a bien failli ne jamais soulever le trophée ! La faute à ce terrible KO infligé par Uini Atonio à treize minutes du coup de sifflet final. Notons que si le jeu s'arrête et que Yoann Maestri semble vouloir mettre son adversaire en PLS dans un beau geste de fairplay, George Kruis ne va pas l'entendre de cette manière.
Crédit vidéo : Francetv Sport
Plus de peur que de mal, donc. La peur, un sentiment éprouvé par... Uini Atonio lui-même, comme il explique à L'Equipe : « J’ai pris le ballon, j’ai essayé d’avancer, je ne l’ai même pas vu, il était dans l’angle mort. J’ai encore mal au genou, donc le choc a été violent. Ça s’est passé très vite. J’étais au sol, j’au regardé en arrière, j’ai vu qu’il était au sol, face contre terre, j’ai eu peur pour lui. Il n’arrivait plus à bouger. On est tous là pour faire du spectacle, mais quand on voit quelqu’un comme ça, il faut essayer d’aller l’aider. »
Sur l'action, on voit que Dylan Hartley se prend le genou du Tricolore à cause d'une technique de plaquage peu académique. Mais alors, comment le soldat de Sa Majesté a-t-il pu faire un tel geste et s'exposer à un tel choc ? La fatigue ? Outre douze lancers, Hartley a notamment effectué quatre courses balle en main, et cinq plaquages. Ce qui pourrait expliquer son mauvais plaquage, avec la tête vers le bas. Un mode sacrifice sur lequel revient Dédé Puildébut :