Il aurait sans doute préféré que sa carrière se termine autrement. Mais samedi soir au stade Yves-du-Manoir de Colombes, Imanol Harinordoquy a bien disputé son tout dernier match au haut niveau.
Sorti dès la 47ème minute de jeu lors du match qui opposait le Stade Toulousain au Racing 92, le « Basque bondissant » a assisté, impuissant, à l’élimination de son équipe. On a d’ailleurs pu constater que l’ancien joueur du Biarritz Olympique était extrêmement frustré de céder sa place si rapidement...
Ugo Mola a t-il commis une erreur en remplaçant aussi tôt son troisième ligne, qui semblait plutôt performant ? Chacun se fera son avis. Au Rugbynistère, on ne se risquera pas à jouer aux stratèges de canapé et à donner des leçons de coaching, et on préférera saluer comme il se doit la fin de carrière d’un joueur qui aura marqué le rugby français des années 2000.
Car Imanol c’est 2 Boucliers de Brennus avec le BO, 83 sélections avec le XV de France, 4 victoires dans le Tournoi des VI Nations (dont 3 Grand Chelem) et un titre de vice-champion du monde en 2011. Mais outre le palmarès, on se souviendra d’un joueur impérial dans les airs, et d’un combattant hors pair doté d’une gestuelle et d’une technique très au dessus de la moyenne. Imanol, à jamais notre idole !
