Comme le jeu, l'arbitrage est en perpétuelle évolution. Une nécessité pour répondre aux attentes des joueurs mais aussi des supporters en termes de spectacle mais auss
i respecter les principes d'équité, de sécurité et de continuité. Et si des progrès ont été faits pour avoir un arbitrage cohérent à haut niveau comme en championnat, avec un jeu tourné vers l'offensive comme on a pu le voir durant la dernière Coupe du monde en
Angleterre,
des différences subsistent.
VIDEO. Stade Toulousain : Louis Picamoles cité après une charge dangereuse à l'épaule sur Louis DupichotLe manager actuel des arbitres internationaux à World Rugby, et
futur DTN (directeur technique national) auprès de la FFR, Joël Jutge, ne l'a d'ailleurs pas caché sur le plateau des Spécialistes ce jeudi sur Canal +. "
L'équipe qui est à l'initiative du jeu a été récompensée." Mais entre l’appréciation personnelle de chaque arbitre et les directives qui défèrent selon la compétition, on a parfois du mal à s'y retrouver. L'arbitrage autour des rucks est notamment au centre des discussions.
Une incohérence que l'on retrouve également du côté des sanctions. Interrogé sur les récentes suspensions des Anglais
Owen Farrell et
Joe Marler, suite à leur faute respective en Coupe d'Europe, Joël Jutge estime que les différences peuvent s'expliquer par le
nombre trop important de commissions et de personnes impliquées dans le processus. "
World Rugby n'a aucun regard là-dessus. Le système est très compliqué. Il n'y a pas une seule entité qui dirige toutes ces commissions, ce qui contribue à avoir des jugements un peu confus."
Champions Cup - Saracens. Owen Farrell pourra défier le Racing en finale malgré sa suspension