Si tu veux être un beau vieux, ne joue pas de demi-finale de H Cup... les gens croient que si je ne sens pas la douleur, c'est parce que je suis stupide. Mais croyez-moi, j'ai mal quand je plaque Vosloo ou Lee ! On m'avait demandé de découper du beefsteak contre Clermont. C'est ce que j'ai tenté de faire. Vous savez, les Saracens ne me gardent pas pour ma belle gueule ou ma conversation. Ils me paient pour faire mal aux adversaires. »
Interviewé par le Midi-Olympique, on peut dire que Jacques Burger possède le sens de la formule. Le capitaine de l'équipe nationale de Namibie n'est certes pas un poète du ballon ovale. Il ne vous fera pas rêver avec des percées à la Olivier Magne et des essais de 30 mètres. Mais le presque-sosie de Mauro Bergamasco est le type de joueur que chaque équipe souhaitera avoir dans ses rangs : un vrai guerrier, qui se bat sur tous les ballons et qui fait mal aux adversaires, physiquement comme psychologiquement.
Contre l'ASM en demi-finale de H Cup, l'ancien Cantalou - il a fait une saison à Aurillac, en ProD2 - a une nouvelle fois passé son après-midi a découper de la viande. Au point d'écoeurer les Clermontois, qui n'ont jamais su trouver la faille en attaque. Accompagné par ses collègues sud-africains Schalk Brits ou Brad Barritt, il a livré un énorme travail défensif : 27 plaquages en 69 minutes, pour un seul raté !
Une performance majeure qui lui a valu le titre d'homme du match. Pour les amateurs de travail de l'ombre, on vous offre un petit retour sur sa partie en vidéo... une séquence qui pourra être utile au staff du RCT !
PS : Quiconque fera la blague "Michalak-Burger" dans les commentaires sera banni à vie.