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VIDÉO. La double vie des joueuses de rugby décrite par les Lilloises du LMRCV

Découvrez en vidéo le quotidien des joueuses du LMRCV. Le rugby féminin encore amateur, elles doivent jongler entre leur vie professionnelle et leur carrière.

Thibault Perrin 04/07/2018 à 13h00
Avant l'entraînement, les joueuses travaillent ou bien étudient.
Avant l'entraînement, les joueuses travaillent ou bien étudient.

Rugby féminin : la FFR souhaite avoir 26 joueuses à XV sous contrat fédéralDécidée à développer le rugby féminin, la Fédération française de rugby a récemment indiqué qu'elle souhaitait avoir près d'une trentaine d'internationales à XV sous contrat. Une mesure parmi d'autres pour que l'équipe de France féminine soit encore plus compétitive. Pour une joueuse, être sous contrat fédéral, c'est la possibilité de se donner à fond pour le rugby. Lequel serait à la fois une passion et un métier. Pour l'heure, au sein des clubs, qu'elles soient internationales ou non, elles sont très nombreuses à devoir jongler leur carrière de rugbywoman, leur vie professionnelle et privée. Un quotidien excitant mais surtout épuisant.

Dans le cadre de la série de documentaires consacrée aux joueuses du LMRCV, communément appelées les "putains de nanas", on trouve dans l'épisode 7 ce "combat tous les jours". Les Lilloises comme les Montpelliéraines et leurs adversaires au sein du championnat de France, ne sont pas des espionnes, mais elles vivent quand même une double vie. Après la journée de travail ou d'études, elles enchaînent avec l'entraînement le soir. Certaines intercalent même une séance de musculation en pleine journée.

Le décalage entre la vie d'un rugbyman professionnel et leur quotidien est énorme. À l'heure actuelle, le rugby féminin est encore amateur. Les filles ne touchent pas d'argent ou alors très peu. Certains ont d'ailleurs parfois du mal à payer leur licence en début de saison. Alors que les hommes sont totalement focalisés sur le rugby, les femmes sont dans l'incertitude. Cependant, certaines apprécient aussi d'être encore connectées à la réalité quand leurs homologues masculins paraissent parfois évoluer dans un autre monde et se sont perdus lorsqu'arrive la fin de leur carrière.
Crédit vidéo : france tv slash

VIDEO. Top 8 féminin. Les Putains de nanas du LMRCV au centre d'une série de documentaires

Serge Bête de Seine
Serge Bête de Seine
Je pense qu'elles doivent remercier la FFR qui leur facilite la vie en les envoyant jouer cette année à Bayonne Tarbes Toulouse Bordeaux Grenoble...
Marc Lièvre Entremont
Marc Lièvre Entremont
Merci Thibault, Cette petite vidéo est simple claire et précise. On parle là en plus des filles du LMRCV, qui jouent le titre chaque année. Et c'est pareil pouer toutes les autres, en dehors des rares étant sous contrat comme les filles du 7. je trouve que cet aspect de la vie des meilleures joueuses du championnat ne rend pas honneur à la ligue/fédé. Des journées qui débutent à 5h ou 6h et qui finissent à 22h ou 23h, tous les jours, c'est insensé...
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