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VIDEO. L'enfer du décor, le reportage choc de Stade 2 sur le dopage dans le rugby

En vidéo, découvrez le reportage choc sur le dopage dans le rugby, diffusé ce dimanche dans Stade 2.

31/10/2016 à 09h05
Stade 2 a enquêté sur le dopage dans le rugby.
Stade 2 a enquêté sur le dopage dans le rugby.

"L'enfer du décor." Difficile de faire un titre de reportage plus accrocheur. C'est qu'en plus, le sujet s'y prête : le dopage dans le rugby. Ce dimanche, Stade 2 a diffusé l'enquête - réalisée sur plusieurs mois - par Thierry Vildary sur la pratique du dopage chez certains rugbymen de l’élite, mais aussi chez les jeunes. Un sujet tabou, mis sur le devant de la scène il y a trois ans lors des révélations de l'ancien international Laurent Bénézech. Et revenu sur le devant de la scène il y a quelques semaines, avec l'affaire des corticoïdes au sein du Racing 92.

FINALE TOP 14 2016. Des traces de corticoïdes dans les urines de Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff

Dans ce reportage vidéo, plusieurs joueurs et ex-joueurs ont accepté de témoigner pour la première fois sur leur propre expérience. Parmi eux, Anthony Martrette (ex-Bourgoin, Aurillac, Colomiers, Béziers...) qui a évolué douze ans au plus haut niveau. Lui avoue être tombé dans le dopage "après une première grosse blessure" afin de "reprendre la compétition le plus rapidement possible." D'où lui est venu cette pratique ? De ses propres coéquipiers, mais aussi des préparateurs physiques. Martrette d'avouer que ce système existe "dans tous les clubs."

Son témoignage est argumenté par l'évolution physique des joueurs. "Tout le monde est complice", poursuit-il. Quid des jeunes ? Stade 2 est allé à la rencontre de Rémi Jolivet, ancien grand espoir et dopé dès l'âge de 16 ans : "c'est de l'argent de poche mais il y a des choses qu'on trouve pour pas chères. Une fois qu'on sait où chercher et ce qui fonctionne..." A 22 ans, le nom de Rémi ne vous dit probablement rien, et pour cause : son corps - augmenté de 20 kilos pour un total de 120 et un temps de 12" au 100 m - n'a pas supporté les produits, qui lui ont causé une double hernie discale, lourde opération du dos à la clé.

Découvrez le reportage vidéo complet, où une arnaque à l'assurance maladie est également dévoilée : 

Crédit vidéo : FranceTV sport

Zejack
Zejack
Pour info, le film "MERCENAIRES" encore sur les écrans de ciné...
CEVEN
CEVEN
Certains seraient inspirés de considérer les propos de Laurent Bénézech avec moins de haine et de condescendance (R.MAGELLAN, si tu nous lis)\* que celles affichées quand le "milieu (bien pensant) de l'Ovalie", lui est tombé dessus avec une unanimité qui frisait l'indécence. Il existe bel et bien un "accompagnement médicalisé" de la performance qui flirte avec la ligne jaune (ou blanche pour les amateurs de stimulants). Même maladroitement, c'est bel et bien ce que souhaitait mettre en exergue L.Bénézech. Lanceur d'alerte, vous avez dit !?! \* pour la fine bouche : www.lerugbynistere.fr/videos/video-insolite-romain-magellan-jt-special-charles-ollivon-oscar-midol-1012141243.php
AKA
AKA
çà a mis du temps mais c' est arrivé, donc si je prends les derniers posts les 2 joueurs témoignant dans ce reportage sont des cons, il sont des rares à se doper et circulez il n' y a rien à voir. C' est pour çà que je dis plus bas que ce reportage n' est pas assez approfondit: que vont peser leurs témoignage devant l' omerta ambiante. N' est pas Carter et Cie qui veut...
straits
straits
Je vais aller un peu à l'encontre de tout le monde sur ce sujet comme d'habitude. Je trouve que ce reportage s'il montre des choses intéressantes se montre néanmoins partial comme la plupart des sujets sur le dopage. Soyons clair, si on continue dans ce professionnalisme pour le rugby, avec cette course à la vitesse et à la puissance, si on continue à importer des Nadolo et consorts, on ne pourra pas éviter le dopage. Comment convaincre un entraîneur soumis à la pression du résultat de ne pas utiliser de telles ressources par rapport à un jeune du cru et expliquer à ce jeune qu'il ne doit pas tendre physiquement vers ces modèles importés qui jouent à sa place ? Dans ce contexte, le dopage va continuer à gagner du terrain car ce sera le seul moyen apparent pour un jeune de trouver une place dans une équipe professionnelle. D'un autre côté, on médiatise, on injecte de l'argent, on veut du spectacle, du sensationnel: panem et circenses ! Et c'est notre société qui le réclame. Cette culture de l'amélioration des performances est un phénomène qui va au-delà du rugby. Les plus grands dopés ne sont pas des sportifs. Le dopage de masse concerne principalement le monde du travail et sa surconsommation d'anxiolytiques et d'antidépresseurs qui plombe notre Secu… Le problème est plus vaste: c'est celui d'une société qui réclame de la performance dans les sports, au travail voire même dans le sexe (un des 1ers produits pharmaceutiques vendu est le viagra et ses dérivés…). Tout le monde est complice: médecin et employeurs, comme dans le sport. Il faut que la machine tourne et de plus en plus vite !! Arrêtons d'être hypocrites, de demander le beurre et l'argent du beurre. Si on veut des demi-dieux, soyons prêts à en payer le prix voire à le faire payer à d'autres. Un autre point: ce reportage confond parfois un peu tout. Le problème du gamin n'est en rien du au dopage ou à des produits mais à la surcharge de travail et la musculation (ah.. Le squat à charges lourdes !). C'est dommage de balancer des contre-vérités pour faire du sensationnel :(
crazyrugby
crazyrugby
Faut être bete pour penser que les brûleurs de graisse que t'achète sur internet dans les boutiques de compléments alimentaires sont des dopants. Ces produits ne sont que des produits markétings avec un beau packaging pour faire du pognon et n'a qu'un infime impact sur votre physique sauf si vous êtes extrêmement méticuleux sur l'alimentation etc, mais même La, à part vous faire perdre quelque Grammes de gras par mois (et encore) Ça vous fait pas grand chose. Je pense que ce jeune qui témoigne mélange un peu tout (même si évidemment dans son discours il y a du très vrai!), Protéine créatine brûleurs de graisses ne sont absolument pas à mettre dans le même panier que les stéroïdes.
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