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VIDEO. ''Les mecs se mettent sur le toit jusqu'à 5h du matin'' déplore Sylvain Deroeux, secrétaire général de la FFR

Les troisièmes mi-temps sont-elles les mêmes dans le rugby amateur qu'en équipe de France ? Certainement pas, mais force est de constater que du "laisser aller" a lieu.

Lucas Monteil 18/07/2024 à 16h40
Sylvain Deroeux s'est exprimé sur le sujet presque tabou de la troisième mi-temps. Crédit photo (LNR)
Sylvain Deroeux s'est exprimé sur le sujet presque tabou de la troisième mi-temps. Crédit photo (LNR)

Le secrétaire de la FFR désemparé 

Le secrétaire général de la Fédération française de rugby, Sylvain Deroeux, s'est récemment exprimé via Midi Olympique sur les dernières constatations qu'il a pu faire. 

Ce dernier, qui est au cœur du système de la FFR, mais également de ses finances, reconnaît un étrange paradoxe entre l'investissement placé dans des outils dernier cri pour augmenter la performance et le sérieux des joueurs. 

"Je pense que dans les clubs, à la fédération, on dépense énormément d'argent. Aujourd'hui, on dépense un océan d'argent sur de la diététique, sur de la data, sur des GPS, sur de l'optimisation de performance jusqu'au plus haut niveau."

Il enchaîne avec une constatation simple, mais bien réel : "Et on s'aperçoit que les mecs se mettent sur le toit jusqu'à 5h du matin."

Il conclut par : "Il faut qu'on soit capable dans le rugby français, par rapport au problème que l'on a aujourd'hui sous les yeux, déjà de bien regarder ce problème et de poser des actions qui soient claires, efficaces et simples surtout."

Alors oui, ce n'est un secret pour personne, mais la troisième mi-temps fait partie intégrante du rugby, mais est-elle compatible avec le monde professionnel ? Pas vraiment. 

Si les derniers événements malheureux qui sont survenus, attristent le rugby français, il se pourrait aussi que ce soit une sonnette d'alarme vis-à-vis de dérives de plus en plus présentes. Aujourd'hui, l'économie du rugby fonctionne en adéquation avec la performance des joueurs et des équipes, et modérer ces fêtes pourrait être une des solutions principales. 

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NeST
NeST
Les joueurs ont le droit d'utiliser leur temps libre comme ils le souhaitent, tant que cela ne nuit pas à leur employeur, comme tout autre salarié. La différence est qu'en tant que "célébrité", toute erreur se voit davantage médiatisée. Après on tombe dans le cadre de tout sujet à sensation : dès que c'est un tant soit peu médiatisé, il y a certaines personnes qui commentent en disant que cela fait longtemps que quelque chose aurait dû être fait, que c'est incompréhensible, et tout le reste qui va avec... en jouant sur l'effet émotion. Les "donneurs de leçons" qui arrivent après la bataille, surtout sur un sujet qui existe depuis que le rugby existe, et qui est finalement très peu source de problème, cela a tendance à me fatiguer.
balobal
balobal
Peut-être quand même qu'il faut à certains des sas de décompressions et des moments de lâcher prise; Certains abandonnent d'ailleurs le haut niveau pour la pression et l'emprise que cela impose sur toute leur vie, sans compter le sacrifice de cerveau et de leur corps. Se mettre des mines, c'est peut-être pas toujours le plus malin, mais il faut pas oublier que ce sont des hommes avant tout, bien avant d'être des acteurs sportifs et médiatiques. Et que s'il y a un moment dans la vie où tu as envie de festoyer autant que possible, c'est bien entre tes 18 et 30ans. Perso je préfère des mecs moins bons mais bien dans leurs pompes.
LAmiDeTous
LAmiDeTous
Une autre lecture de l'article. Ce dirigeant pointe une faillite de l'hygiène de vie. Des moyens considérables sont mis en place pour assurer l'efficacité de l'entrainement et ces abus de troisième mi temps ruinent les efforts. Un sportif professionnel est payé pour s'entrainer, jouer les matchs, se soigner se droguer. Les soins comprennent la récupération, le repos. Se mettre minable jusqu"à cinq heures du matin n'entre pas dans une approche professionnelle (ceci hors incidents) On gâche une plage de récupération essentielle (la nuit après match) et on perd une journée (celle du lendemain en principe dédiée à des programmes de récupération) Un troisième mi temps qui va jusqu'à cinq heures du matin, alcoolisée, est un problème en soi.
resp
resp
C'est toujours pareil, les abus de quelques-uns entraînent des répercussions sur l'ensemble. On se sent alors obligé d'imposer de nouvelles règles. Mais d'autres moyens existent. Je doute fortement que ces pratiques soient courantes ou généralisées lors de 3èmes mi-temps mais plutôt à la marge en petits groupes. Mettre en place des contrôles individuels est le moyen de détection à la consommation. Un cadre législatif existe aujourd'hui pour traiter les prévenus. Puis sensibiliser aux addictions et aux comportements à risques est un autre moyen plus éducatif. De quoi maintenir l'autonomie de chaque joueur et sa responsabilité.
Aristaxe
Aristaxe
Tout ça c'est du vent. Faire la troisième mi-temps n'est un problème que s'il y a des incidents. Sinon c'est juste des gens qui s'amusent. Alors, est-ce qu'on a des chiffres précis sur les incidents liés aux troisième mi-temps de rugby ? Parce qu'on blablate beaucoup sans rien de concret à se mettre sous la dent. On nous dit qu'il y a un problème sans bien le définir, c'est n'importe quoi. Et ça je le dis en tant qu'ancien joueur qui ne boit jamais d'alcool, et qui n'a jamais trop aimé les troisièmes mi-temps endiablés. J'en ai connu quelques unes et ça s'est toujours bien passé, parce que les mecs qui la faisait étaient fondamentalement bienveillants.
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