Steffon Armitage reste vague
Appelé à la barre, Armitage n'a pas totalement nié les faits mais les conteste : « J’avais trop bu. Je ne me souviens de rien à cause de l’alcool. Je suis peut-être tombé sur quelqu’un que j’aurais pu blesser à cause de ma carrure. » Un témoignage mis en cause par l'avocate de la partie civile. Problème : sur la dizaine de salariés de l’établissement, tous ont affirmé n’avoir rien vu ni constaté ce soir-là. Une « omerta » qui empêche de faire avancer l'enquête, même si une barmaid a reconnu... Ali Williams dans l'établissement, le All Black aidant à relever un Armitage qui semblait saoul. Mais le Néo-Zélandais n'a même pas été appelé à la barre. Le nom de Xavier Chiocci est également revenu puisqu'un pompier affirme l'avoir entendu clamer : « J’ai été con, je me suis bagarré. »
La victime, un professeur de tennis d'origine britannique se souvient également de menaces proférées à son encontre : « Quand j’attendais les pompiers sur un banc à l’extérieur, une homme est venu me parler. Je n’ai pas bien compris, mais cela semblait être des menaces. » Cet homme, ce serait Steffon Armitage, identifié par un témoin qui l'entend dire « t’as bien compris, t’as intérêt à ne pas porter plainte. » Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 24 février. Après l'audience, la victime s'est exprimée devant les caméras de La Provence :
Si on prend le dossier dans son ensemble, l’ensemble du personnel de l’établissement nie l’intervention des pompiers et de la police, on peut se poser des questions sur le fait que si ça avait été des individus lambdas, il n’y aurait probablement pas eu ce silence. Voilà… Après, je pense qu’en tant qu’être humain, on est faillible. Je n’ai pas de rancune particulière. Je souhaite juste que ces personnes qui ont failli ce soir là assument leurs actes, tout simplement.
Retrouvez son témoignage complet :
Crédit vidéo : videolaprovence