VIDEO. Champions Cup. Stade Français - Leicester : à qui devait-on donner la touche ?Cette fois, c'est l'action menant à l'essai de Manu Tuilagi qui est mise en avant, où plutôt, sa construction lors des temps de jeu précédents. L'interception d'Hugo Bonneval, en début de vidéo (0:12), pour être plus précis. La question est simple. Fallait-il siffler une mêlée pour Leicester, une pénalité pour Leicester ou laisser le jeu continuer, comme l'a fait l'arbitre ? Rappelons d'abord la définition d'un en-avant pour se faire une idée. Il y a en-avant lorsqu’un joueur perd la possession du ballon qui poursuit sa course, lorsqu’un joueur propulse le ballon du bras ou de la main, lorsque le ballon touche la main ou le bras, poursuit sa course et touche le sol ou un autre joueur avant que le joueur d’origine puisse l’attraper.
La question à se poser ici est : Le ballon poursuit-il sa course ? Ce terme signifie que le ballon se dirige vers la ligne de ballon mort adverse. La trajectoire du ballon est verticale et il est compliqué de déterminer si le ballon s’est dirigé vers l’avant. Comme il est demandé aux arbitres vidéos, il ne faut sanctionner que ce qui est clair et évident. C’est la raison pour laquelle je pense que la décision de laisser jouer était la bonne.
Pour conclure, Dédé précise, en toute logique, que la question d’un en-avant ne se serait pas posée si Bonneval avait récupéré le ballon qu’il a intercepté selon la définition. Une pénalité pour Leicester n’aurait été possible que si le joueur qui intercepte n’était pas en capacité de récupérer le ballon.