On pourrait également citer Gillian Galan, de retour de blessure et déjà très en vue, de Louis Picamoles qui l'a remplacé avec brio en seconde période, ou encore Toby Flood, qui semble enfin à l'aise dans le rôle de N°10 et meneur de jeu du Stade. Mais s'il ne fallait en retenir que deux, on citerait deux joueurs qui ont crevé l'écran : Sébastien Bézy et Yann David.
Pour le premier cité, c'est plus une surprise. Le frère de Nicolas (même si on dira sans doute bientôt l'inverse) effectue une superbe saison et semble changer la face de son équipe dès qu'il est placé derrière la mêlée, où sa rapidité permet aux Toulousains de retrouver le jeu qui a fait leur réputation il y a quelques années. Insaisissable au cours de la partie, Bézy a notamment offert un essai à Maxime Médard après une jolie percée et une passe au-contact de toute beauté.
Dans un style bien différent, on a retrouvé le Yann David que l'on aime, un bulldozer qui fait constamment avancer son équipe. L'ancien Berjallien a lui aussi offert un essai à Médard après avoir fait voler en miettes la défense briviste et cassé 4 plaquages. Souvent caricaturé (à tort ou à raison) comme un gros bourrin, il a également démontré qu'il savait faire jouer ses coéquipiers en réalisant la passe dans le bon timing sur cette action.
Avec une équipe qui emmagasine de la confiance et des joueur en grande forme aux postes clés, le Stade Toulousain risque bien l'équipe sur qui personne ne voudra tomber lors des phases finales. Seule interrogation chez Guy Novès et son staff : la mêlée, qui semble être encore un peu fragile par instant.