Puis la rencontre a basculé suite à la biscotte donnée à Yoann Maestri pour un coup de coude sur Dewald Senekal (8e) et à l'exclusion définitive du Néo-Zélandais Flynn, coupable selon l'officiel d'avoir marché volontairement sur la cheville d'un adversaire. Entre temps, Blair Stewart, sur pénalité, et Joe Rokocoko, avec un essai acrobatique en bout de ligne (
Crédit : Saintmtex
En infériorité numérique, Toulouse n’a pas démérité dans une rencontre hachée par les appels à la vidéo. Mais face à des joueurs comme O'Connor et Spedding, le moindre espace donne une occasion d’essai. Étrillard en filou (24e) puis Ollivon (32e), suite à un slalom de l’arrière basque, ont fait grimper le score avant la pause (25-13). Dans le second acte, Bayonne a tout de même dû s’employer pour distancer son adversaire (429 mètres parcourus contre 253), car la défense s’est resserrée après les errances du premier acte (17 plaquages manqués pour Toulouse, 14 pour Bayonne). C’est donc au pied que les deux équipes ont fait évoluer le tableau d’affichage.
La justesse de Luke McAlister a un temps laissé penser que le Stade pouvait même décrocher un point de bonus défensif (28-19, 54e), ce qu’il n’était pas parvenu à faire lors de ses autres déplacements. Mais les Bayonnais ont fait preuve de patience avant d’appuyer là où ça fait mal, la mêlée. Privé de plusieurs cadres et à 7 ½ contre 8 (David ayant intégré la troisième ligne), Toulouse a logiquement subi à cinq mètres de sa ligne. Alors que Spedding n’était pas parvenu à aplatir à cause d’un sauvetage de McAlister quelques instants auparavant, c’est l’arbitre qui a exaucé les souhaits des Bayonnais en accordant un essai de pénalité. Avant le résultat des autres rencontres de cette 7 e journée, le Stade Toulousain est à la 11e place du Top 14.
Crédit vidéo : Canal +