Un Racing qui se présentait certes sans une bonne partie de ses cadres, Dan Carter en tête. Mais au vu de la composition d'équipe qui mélangeait des jeunes talents prometteurs (Gomez Sa, Barba, Chauveau, Dussartre, Dupichot...) à des internationaux expérimentés (Talès, Masoe, Kruger, Nyanga, Dumoulin, Goosen...) on pouvait difficilement parler de véritable impasse, et encore moins imaginer un tel score au tableau d'affichage.
Alors comment expliquer ce résultat ? Sans doute déjà par l'excellent performance des Montpelliérains, qui montent en puissance depuis quelques semaines. On pensera ce que l'on veut de cette équipe au fort accent sud-africain, mais il faut reconnaître que sur le terrain, elle impressionne. Avec un excellent Paillaugue à la manette, les arrières comme Nagusa, Steyn, Mogg ou Fall ont pu s'amuser. Les avants ont également été à l'honneur, à l'image de Bismarck du Plessis, auteur du premier essai du match, ou de Jacques du Plessis (aucun lien, fils unique) bien reconnaissable à sa longue crinière blonde et qui a encore crevé l'écran.
Au total, ce sont 9 essais qui ont été marqués par les hommes de Jake White, qui ont prouvé qu'ils n'étaient pas des bourrins incapables de faire autre chose que du rentre-dedans. Une équipe dont il faudra beaucoup se méfier si elle parvient à se qualifier pour les phases finales. Pour le moment, c'est bien parti...