En route vers la Pro D2, Agen a vu sa première victoire cette saison lui passer sous le nez du côté du Stade Français. Bien sûr, ces quatre points n'auraient pas sauvé la place des Agenais en Top 14. Mais cela leur aurait donné du baume au coeur pour terminer cet exercice cauchemar. Seulement voilà, les Parisiens en ont décidé autrement. Et ce, alors qu'ils ont été réduits à 14 au quart d'heure après le carton rouge adressé au Tricolore Paul Gabrillagues pour un plaquage dangereux..
Application stricte du règlement : Plaquage cathédrale avec la tête qui tombe en premier. Le Parisien fait un geste inutile. C'est vrai que le degré de dangerosité n'est pas élevé mais la question ne se pose pas sur un plaquage cathédrale (au contraire du plaquage haut).
Avant de perdre son capitaine de touche, le Stade Français avait parfaitement démarré la rencontre avec les réalisations coup sur coup de Nayacavelu (6e) et Kremer (11e). La sortie de Gabrillagues a laissé plané un vent de doutes dans les rangs locaux et laissé entrevoir ce premier succès tant attendu chez les visiteurs. D'autant plus qu'ils ont immédiatement marqué par Louis Gauban. Lequel a doublé la mise après la demi-heure dans cette première période très enlevée. Entre temps, Sekou Macalou avait donné de l'air aux siens avant que Silalotu Latu ne permette à Paris de tourner avec un bel avantage à la pause (28-14). Un écart que les Agenais n'ont jamais été en mesure de combler malgré leur supériorité numérique. Pire, ils ont encaissé un nouvel essai dès la reprise par Telusa Veainu puis un autre par Danty avant l'heure de jeu pour le bonus offensif. Yoan Cottin a bien trouvé la faille à la 51e mais le Stade Français a montré de la solidarité pour s'imposer 40 à 21.