Quand on enfile le maillot de l’équipe de France il faut être prêt à tout.
Dans une ambiance sombre, bien installés dans leur siège, la deuxième ligne de l’épopée de 1977 tranche de leurs voix rocailleuses « On avait qu’une envie, c’était d’aller chercher ce graal », « chaque match pouvait être le dernier ». Entre souvenirs, présentation du trombinoscope à leur sauce et l’enjeu qu’ils portaient sur leurs épaules, les deux hommes se confient.
À chaque match, par exemple, on se disait que ça pouvait être notre dernier match, donc on va essayer de tout faire pour le gagner pour essayer de sauver notre tête. Et c’est ce qui a soudé le groupe. C’était pas une tête qui était sur le billot mais sept ou huit parce qu’on savait pertinemment que si on était pas soudés, on allait tous passer à la trappe.
Avec Robert Paparemborde « l’ours des Pyrénées » ou encore Jean-Pierre Rives et Jean-Claude Skrela, « les chiens de berger qui rattrapaient les brebis égarées », pour réussir son Tournoi, l’équipe de France avait comme objectif de remporter au moins deux matchs d’après Albert Ferrasse, le président de la fédération.
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Un objectif qui n’était surtout pas du goût de Guy Basquet, le chef des sélectionneurs, qui leur avait alors interdit de se faire marcher dessus. Et puis « l’appétit est venu en mangeant » comme le révèle Imbernon. Cette année là, avec quatre victoires en quatre matchs, le tout avec seulement quinze joueurs, l’équipe de France a écrit une des plus belles pages de son histoire.
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Crédit Vidéo : Francetv Sport