Adam Radwan, Cadan Murley, Louis Lynagh... la relève tout en appuis et en vitesse est parée du côté de l'Angleterre. Mais avant eux et il n'y a pas si longtemps que ça, souvenez-vous que les British ont compté des garçons au profil similaire, capable de faire basculer un match en un éclair. L'on pense à celui qui est pisté par Clermont par exemple, Jack Nowell. Mais aussi à l'un de ses compères de la même génération Anthony Watson. Rappelez-vous du nombre d'exploits dont nous a gratifié l'ailier/arrière aux 56 sélections grâce à ses ses cannes de feu et de son punch à toute épreuve. Et bien justement, ce week-end, Watson s'est rappelé à ses meilleurs souvenirs et à remis le couvert.
Face aux Ospreys en Champions Cup et alors que la partie était encore serrée peu avant l'heure de jeu, l'ancien finisseur de Bath a débloqué la situation d'un essai dont il a le secret. Sur une situation d'avantage autour de la ligne médiane, Watson croise avec son premier centre et repique plein axe, avec beaucoup de gaz, avant de mystifier deux défenseurs gallois sur un appui à pleine vitesse. L'Anglais manque de tomber mais reprend finalement ses appuis et va travailler l'arrière adverse avant de lâcher les chevaux et de raffuter le dernier défenseur pour finir le coup entre les poteaux. Le tout en moins de 7 secondes...
Un essai libérateur aussi bien pour les Leicester Tigers - son nouveau club - que pour lui, qui a vécu une saison blanche la saison dernière. Son 2ème essai sous ses nouvelles couleurs et assurément l'un des plus beaux de sa carrière. À qui la presse anglaise n'a pas manqué de répondre en ces mots : "he's back". Tout le monde espère en effet que Watson (28 ans) soit bien de retour à son meilleur niveau. Sauf les défenses, bien sûr...
