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VIDEO. XV de France. La mêlée des Bleus est-elle encore dominatrice ?

A un an de la Coupe du monde, retour sur l'un des symboles de notre culture rugbystique. Alors, la mêlée est-elle une force ou une faiblesse ?

Clément Suman 04/11/2014 à 20h00
XV de France : retour sur la mêlée du XV de France.
XV de France : retour sur la mêlée du XV de France.
Faites le test et demandez à un étranger ce qui caractérise le rugby français. Il vous répondra sans doute deux choses : le « French Flair » et la mêlée. Si le premier a quasiment disparu, symbolisant les problèmes et les performances du XV de France, qu'en est-il de la mêlée ? La question a le mérite d'être simple : celle des Bleus est-elle encore dominatrice ? L'un des emblèmes de notre rugby fait-il toujours partie de nos forces ? Pas sûr.

Pendant longtemps, la mêlée française a été l'arbre qui cachait la forêt, permettant aux Bleus de récolter des pénalités et de remporter des matchs. Aurions-nous été vice-champion du monde en 2011 sans notre paquet d'avants ? Le XV de France des années 2000 aurait-il eu les mêmes résultats sans ses piliers Sylvain Marconnet, Olivier Milloud ou Pieter de Villiers ? Cette phase d'affrontement, au même titre que le combat ©, fait partie intégrante de notre culture. Mais aujourd'hui, notre équipe nationale est à la peine et nos premières lignes ne prennent plus le dessus sur leurs adversaires. En cause ? L'impact, qui, a été supprimé. Si les Bleus se sont montrés solides dans ce secteur en juin dernier, il convient de rappeler que les Wallabies ne sont pas franchement une référence en la matière. Or, lors du dernier VI Nations, les Bleus se sont montrés plus que fragiles : sur 23 mêlées offensives disputés, 7 ont été perdues. Soit un taux de réussite de seulement 69%, loin des standards internationaux (sur le même tournoi, l'Irlande et l'Angleterre tournent à 89 et 79%. Sur le dernier Rugby Championship, les Blacks ont un taux de réussite de 90%.)

Ce faible pourcentage explique peut-être la mise à l'écart de Thomas Domingo. Depuis 2011, Yannick Forestier, Vincent Debaty ou Eddy Ben Arous se sont succédés sans succès à gauche. A droite, l’émergence de Rabah Slimani derrière Nicolas Mas a été soulignée mais le Parisien n'est même plus dans le groupe France. Pour cette tournée, PSA fait confiance à Alexandre Menini (2 sélections) et aux néo-Bleus Xavier Chiocchi et Uini Atonio. Pour quel succès ? Il faut aller vite car dans un an pile, nous connaîtrons déjà le nom du champion du monde 2015.

En attendant, on ne peut s'empêcher de se faire un petit plaisir avec cette compilation vidéo des meilleurs mêlées françaises de ces dernières années. Sûr qu'après avoir vu ça, les étrangers continueront à nous voir de la même façon !


Merci Yoann pour la vidéo

Source : espn
Bébert la Godasse
Bébert la Godasse
Cela dit, dans les extraits présentés ici, j'ai cru reconnaître le France Australie de 2010, avec un essai de pénalité pour la France sur une mélée australienne enfoncée, et un score final de 59-16 pour l'Australie, et aussi le match France NZ de 2009 à Marseille, score final 39-12 pour les blacks... Qui a dit "no scrum, no win" ?
m73
m73
Le soucis c'est que depuis quelques années le XV ne domine plus rien. Avant maladroits, moins forts, plus de buteur stars, plus de "vista" etc
ced
ced
disons que c'est tout ce qui nous restait et maintenant ... il nous reste une prière, un cierge, un passage à Lourdes, un grigri ...
Rchyères
Rchyères
L'absence de slimani est quand même inexplicable . On voit arriver menini et chiocci qui ont passé l'après midi à trois mètres du sol face lui à mayol et Mas lui ai préféré alors que cet ex meilleur pilier du monde est loin de son niveau passé
quentin2dakar
quentin2dakar
Moi je me souviens surtout du discours de PSA lors de son intronisation et de ses souhaits pour le "jeu" : il évoquait le fait que la tendance actuelle du rugby était à l'augmentation du temps de jeu effectif et de la diminution du nombre de mêlée "poussée". Pour lui, le "no scrum, no win" allait disparaitre et il fallait que la France ait un temps d'avance pour gagner la coupe du monde. Peut être ne s'est il pas trompé et que la prochaine coupe du monde se gagnera sans une mêlée conquérante, mais pour le moment il s'est largement planté sur ça! Et je ne comprends pas que Retière ne soit pas en permanence au chevet de l'EDF sur les mêlées, s'il y a bien un patron là-dessus en France, c'est lui!
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