Imanol Harinordoquy : 2011, l'arbre qui cache la forêt
Il était l'une des grosses côtes de 2015 mais au final, Imanol Harinordoquy n'aura pas disputé sa quatrième Coupe du monde. Que pense le Toulousain de l'état du rugby tricolore ? "Il faut regarder vers l'avant". Pour lui, les problèmes ne datent pas d'aujourd'hui puisqu'ils "existaient déjà lors de ma première Coupe du monde, en 2003." Et de rappeler qu'hormis un Grand Chelem en 2010, les Bleus galèrent depuis huit ans dans le 6 Nations et en Coupe du monde. "La finale de 2011, c'est l'arbre qui cache la forêt". Contrats fédéraux, l'ADN du rugby français, le faux problème des calendriers, nouvelle génération... Découvrez l'opinion d'Harinordoquy en intégralité.
Crédit vidéo : France 3 Midi Pyrénées
Robins Tchale-Watchou : dans le rugby français, il faut se taire
Dans les colonnes du Midi Olympique, le président de Provale (et 2e-ligne du MHR) a accepté de donner son point de vue. Pour lui, la LNR est tout aussi responsable que la FFR et son staff. Quid des joueurs ? "Ils doivent parler plus" et ne pas se comporter "en mouton de Panurge", le gros problème étant que la Ligue ne leur laisse pas assez de marge pour le faire. Tchale-Watchou pose une question fondamentale : "à quoi sert le Top 14 ?" Il poursuit : "Chaque fois que j’ai essayé de proposer des mesures pour faire avancer les choses, on nous a replacés dans la position d’un syndicat primaire, qui venait juste là pour une histoire de pouvoir [...] Dans le rugby français, il faut se taire." Le joueur va plus loin, dénonçant une mascarade et une imposture quant au statut du joueur et la façon dont il est traité.
Yoann Huget : protéger la santé des joueurs
Blessé face à l'Italie dès le premier match du Mondial, Yoann Huget est au coeur du système, du problème, et donne son avis via Le Parisien. Pour lui, "il faut protéger la santé des joueurs, les championnats sont de plus en plus durs, on le voit avec les commotions". Les contrats ? "Ce n'est pas de mon ressort", comme il l'a confirmé au micro de Sud Radio : "Ces décisions me concernent, mais me dépassent. Je suis un acteur du terrain qui prend du plaisir à jouer son rugby. Si ça se met en place, on en serait peut-être ravi ou ce sera l’inverse. Je ne sais pas encore." Sous contrat avec la FFR en tant que joueur de 7, Julien Candelon a également témoigné via Sud Radio : "Ça peut être une solution pour l'équipe de France, mais le problème ce sont les intérêts divergents des clubs et de la fédération. Il y a la question des compensations qui va forcément entrer en jeu." Le bilan ? "C'est triste pour tout le rugby français", assène de son côté François Trinh-Duc.
Crédit vidéo : Le Parisien