Aussitôt au courant de la suspension de son manager, le président du RCT Mourad Boudjellal a choisi de faire appel. « Dans le pire des cas, si cette sanction devait être maintenue, j'espère que Bernard la subira vraiment. Cela signifiera alors que nous serons qualifiés pour les demi-finales du Top 14 », avance-t-il via Sud Ouest. En désaccord total avec la politique des instances dirigeantes, Mourad Boudjellal n'attend qu'une chose : « Qu'on vire tous ces gens » afin de se pencher « sur la professionnalisation de l'arbitrage ».
De son côté, le président de la Commission centrale de l'arbitrage, Didier Mené, a pour souhait que « le rugby professionnel devienne enfin assez mature pour que de telles affaires n'arrivent plus. » S’il n’a pas commenté la suspension de Bernard Laporte, il a tout de même tenu à répondre aux critiques concernant le manque de professionnalisme des arbitres dans La Provence :
Ceux qui reprochent à l'arbitrage ne pas être suffisamment professionnel démontrent qu'ils ne le sont pas du tout eux-mêmes, à travers toutes ces polémiques. C'est l'une des dérives, l'un des effets pervers du rugby professionnel. Certains dirigeants et entraîneurs devraient prendre davantage de hauteur. Je connais les enjeux divers qui sont les leurs, mais parfois, leurs réactions dépassent l'irrationnel. »